Lorsque l'on a arrêté
de boire on sent très vite des effets bénéfiques. Ces effets
on s'y habitue rapidement, et on n'y pense plus.
C'est pourquoi les alcoologues
conseillent de les écrire, et de les avoir à portée de la
main en cas de crise, de tentation forte.
- Le
matin on se réveille en sachant ce qu'on a fait la veille.
- On
peut parler aux gens sans sucer des bonbons à la menthe.
- On
n'a plus les yeux bouffis et le teint grisâtre.
- Les
amis nous trouvent "bonne mine".
- On
est de nouveau invité chez les gens.
- On
peut prendre sa voiture sans craindre le gendarme.
- On
est moins irritable.
- On
retrouve le sens de l'humour.
- Les
gens ne nous évitent plus et viennent vers nous.
- On
ne passe plus sa journée à réfléchir comment trouver
sa ration.
- La
mémoire revient.
- On
a plus de temps libre.
- On
est décontracté.
- On
n'a plus à mentir.
- On
n'a plus à avoir honte.
- On
a une meilleure communication avec les autres: famille, collègues, voisins...
- On
fait des économies.
- On
fait mieux son travail.
- Les
gens nous accordent à nouveau leur confiace.
- On
retrouve du tonus, de l'énergie.
- On
a plein d'idées et on peut les mettre en oeuvre.
- Il
est plus facile de se concentrer sur ce que l'on fait.
- On
a meilleure estime de soi.
- On
risque moins d'avoir de graves ennuis de santé
Chacun
peut allonger cette liste selon son propre ressenti. Tous ces effets bénéfiques
devraient suffire à nous mettre à l'abri.
Mais la nostalgie
de l'alcool reste forte longtemps: il a tant servi d'exutoire à nos soucis,
ennuis, angoisses... que la tentation d'y avoir recours en cas de pépin
tient du réflexe. C'est pourquoi il est bon de temps en temps de se fortifier.